Votre dernière séance ciné !

J’ai aimé :

- la scène sous la pluie devant la gare ;

- la chambre d’hôtel avec à l’extérieur le néon rose qui jette ses feux à l’intérieur de la chambre et colore entièrement l’image ;

- les gens qui dansent sur la musique « Raspoutine » avec des baskets aux semelles phosphorescentes ;

- du gore inventif, lol : la tête qui saute comme un bouchon de champagne (complètement inattendu), l’empalement avec le parapluie transparent qui s’ouvre après avoir traversé le gars et envoie donc une pluie de sang ;

- l’entrepôt avec les automates, celui qui chante « Tu me fais tourner la tête » en dialecte chinois ;

- le gars en train d’être soigné aux urgences avec les policiers qui lui gueulent dessus « Parle ! Parle ! » ;

- la scène dans le restaurant lugubre (même si je ne supporte pas d’entendre manger des nouilles bruyamment, valable aussi pour la soupe).

Je n’ai pas aimé :

- une intrigue tarabiscotée, je n’ai pas tout compris ;

- une chronologie assez brouillonne.

ce n’est pas sa grand-mère qui meurt, c’est son camarade de classe qui a 9 ans comme lui… A noter que le réalisateur, qui est très jeune, dédie ce film à « un ami parti trop tôt ». Une tragique autobiographie, en somme, c’est encore plus déchirant.

J’ai aimé :

- les premiers pas de Yura dans un environnement nouveau pour lui : une nouvelle maison, la campagne dans une région froide au lieu de Tokyo, une nouvelle école et le christianisme dont il ne connait rien. J’ai beaucoup aimé le voir évoluer dans l’école, suivre les autres à la chapelle ;

- le très étrange « mini Jésus », lol ! On devine un acteur habillé en Jésus miniaturisé pour accompagner Yura à la manière d’un Jimmy Crickett. A un moment, le petit prend un bain et on voit Mini Jésus à cheval sur son canard en plastique. Très curieux, drôle d’idée, mais très touchant vu par cet enfant qui ne sait pas, au départ, qui est Jésus ;

- quand il demande des sous, que sa grand-mère trouve la cachette du grand-père décédé et lui donne l'argent caché et qu'il trouve que ce n'est pas beaucoup ;

- quand Yura et son ami jouent à Destin ! J’ai adoré, c’était mon jeu préféré, qu’est-ce que j’ai pu y jouer ! et j’ignorais qu’on le connaissait au Japon ;

- les vacances avec les jeux, balançoires, la musique (et les ralentis) qui évoque l’insouciance de l’enfance – avec une pointe de mélancolie toutefois.

Je n’ai pas aimé :

- la palette de couleur marron qui prédomine, tristounette et vieillotte ;

- quand son ami traverse et qu’un camion surgit brusquement de la gauche de l’écran et le renverse, une scène glaçante. Plus tard, Yura va voir son ami aux soins intensifs, on entend à nouveau la musique qui accompagnait leurs jeux mais en en version lente et poignante. Et puis quand il entre dans la salle de classe et découvre l’offrande florale sur la table de son ami et qu’on comprend qu’il vient de mourir. « Pas aimé » est sans doute inexact, ce n’est pas un défaut du film et quand on lie la dédicace on comprend que c’est la raison d’être du film, mais j’espère ne pas sortir à nouveau d’un cinéma en pleurant à chaudes larmes jusque dans la rue ;

- quand Yura se met à faire un trou dans le mur de papier de la chambre traditionnelle (comme le faisait son grand-père avant sa mort), j'ai cru qu'on allait basculer dans le film d'horreur japonais (l'une de mes pires hantises, c'est le cas de le dire, depuis que j'ai été traumatisée par "Ring" le 1er mai 2001) et qu'on allait voir le fantôme de son ami, j'ai même pensé fermer les yeux mais heureusement cela n'arrive pas. Cela m'aurait achevée.

J’ai aimé :

- les paysages de La Gomera ;

- les codes du film noir des années 40 (la fille s’appelle même Gilda) ;

- le type qui débarque dans l’entrepôt, aux Canaries, en disant qu’il cherche des décors pour tourner un film, demande à entrer et se fait descendre hors-champs par les gangsters ;

- j’ai adoré toutes les scènes dans le motel Opéra, le décor, l’atmosphère, le tourne-disque qui diffuse la Barcarolle, le réceptionniste, et la dernière séquence dans ce motel où les choses tournent mal (la parodie de « Psychose », lol) ;

- j’ai adoré aussi voir les personnages évoluer dans des décors de cinéma reconstituant une ville ;

- la fin à Singapour (ou en Malaisie??) avec le spectacle son et lumière qu’on continue de suivre pendant tout le générique (énorme pub pour l’hôtel, au passage!) avec une compilation de morceaux classiques dont La Marche de Radetzki, on se serait cru au Concert du Nouvel An.  
 
Je n’ai pas aimé :

- je n’ai pas tout compris ;

- j’ai dû mal avec les sifflements et voir des gens se fourrer le doigt dans la bouche.

J’ai aimé :

- la photo saisissante à chaque plan (un Oscar bien mérité !), les incroyables décors entre le moment où on quitte la première tranchée et celui où on entre dans la deuxième, que ce soit le no man’s land avec ses carcasses de chevaux et ses corps, les monticules de boue, la tranchée allemande avec les rats, le verger de cerisiers (tellement beau que c’en est irréel) au milieu des ruines, la maison abandonnée, l’avion, le pont effondré (j’étais en train de penser à « L’Enfer » avec ce passage qui m’a fait rire, le démon qui dit aux damnés « le pont s’est effondré » en organisant une déviation (mais mdr), et JUSTE A CE MOMENT-LA on entend Mark Strong qui explique que le pont s’est effondré !!!!!), la fenêtre avec vue sur la guerre et le ciel orange, la scène dans la forêt presque irréelle elle aussi, on se croirait chez les elfes du « Seigneur des Anneaux » ;

- les quasi cameos (parce que si vous y allez pour eux, vous allez être déçus : on les voit à peine une minute chacun, certains dans la première tranchée, les autres dans la deuxième) de Colin Firth, Andrew Scott puis Benedict Cumberbatch (dans la première tranchée, il y avait un gars avec une couverture sur la tête et j’ai cru que c’était lui mais en VO je me serais aperçue que non) et Richard Madden ;  

- George MacKay et Dean-Charles Chapman (Tommen dans "Game of Thrones") sont impeccables ;

- j’ai adoré l’apparition de Mark Strong (qu’on voit plus longtemps que ses collègues) : on commence par voir des bottes en gros plan puis une main gantée sur une gabardine, et ensuite on découvre que c’est Mark Strong, plus ténébreux que jamais, hi hi hi   , et lui il était Capitaine !

Je n’ai pas aimé :

- l’effet « caméra sur l’épaule » dans la première tranchée qui donne le mal de mer ;

- la mort de Blake, tellement absurde de le voir se faire tuer par le pilote qu’il tentait de sauver.

J’ai aimé :

- l’actrice qui fait l’épouse du Général m’a impressionnée dans la première scène dans sa manière de prier à mi-voix pendant très longtemps sans reprendre son souffle ;

- l’atmosphère moite et pesante de la villa, le huis-clos ;

- quand le Général entend les pleurs (et manque tirer sur sa femme parce qu’elle est venue voir ce qui se passait avec une longue chemise de nuit blanche, lol) ;

- le gars dans l’ambulance qui dit « non mais c’est rien ! » alors qu’ils sont cernés par des manifestants vraiment très énervés ;

- la scène flippante parce qu’elle était vraiment flippante, quand la nouvelle domestique se couche sur le lit superposé du haut et que tout à coup, vu de celui du bas, on voit ses longs cheveux qui pendent, puis sa tête à l’envers : hyper flippant !!!

- la brume sur la piscine, les flaques dans la maison, l’atmosphère surnaturelle ;

- le garde du corps musclé, lol ;

- quand l’épouse du Général se voit dans la peau de la Llorona ;

- la chanson traditionnelle pendant le générique.

Je n’ai pas aimé :

- le propos bancal, trop décousu. Le réalisateur veut tellement arriver à son but qu’il en devient incohérent dans le traitement de la Llorona ;

- pourquoi personne ne fait jamais référence à la légende quand il est question de pleurs suspects ?

- pourquoi le Général entend-il les pleurs pour la première fois avant la scène du tribunal, c’est-à-dire avant d’être acquitté et surtout avant que la Llorona vienne s’installer chez lui sous les traits de la nouvelle bonne ? La scène aurait été beaucoup mieux après celle du tribunal et de son arrivée, tellement plus logique ;  

- on n’apprend quasiment rien du contexte, la scène au tribunal est vite expédiée ;

- la scène super ridicule, quand la Llorona attire le Général dans sa chambre « par magie » : il la trouve nue, elle se met à crier « il me harcèle » et sa femme lui flanque une gifle, et là il y a le garde du corps médusé, genre « qu’est-ce que je fais là ? » ;

- dans un premier temps, la Llorona semble vouloir noyer la petite-fille du Général, ce qui serait conforme à l’une des versions de la légende. Mais, ce faisant, le réalisateur ferait passer un message très douteux (la petite-fille doit payer pour les actes de son grand-père), donc pour ne pas passer pour le méchant et empêcher le spectateur de prendre le partie de la famille du Général, il opère un revirement : non, en fait la Llorona veut empêcher la petite-fille de se noyer (en lui apprenant à retenir sa respiration sous l’eau). Mais, dans ce cas, pourquoi, vers la fin du film, voit-on la fillette se jeter dans la piscine avec la bonbonne d’oxygène de son grand-père ? Et nouveau revirement, la fillette ne se noie finalement pas et on revient à la version « vengeance des Mayas ». C’est pas très lisible, tout ça ;  

- les fantômes des enfants ;

- et un autre truc bizarre, avoir choisi un acteur d'à peine 61 ans pour le grimer en vieillard, il en fait 80 dans le film, au naturel il ne se ressemble pas.

J’ai aimé :

- le sujet m’a beaucoup intéressée ;

- les quatre jeunes filles sont convaincantes ;

- quand le gars dit « Arrête de mentir sinon on va appeler la Garde Civile, ils vont t’interroger et te mettre en prison » et que j’ai failli hurler « oui, faites-le ! (mais de beaux zhommes, hein !) », lol ;

- le passage qui m’a fait rire (on est bien d’accord que ce n’est pas un film pour faire rire mais c’est plus fort que moi, je repère toujours des choses). Les deux Jésuites sont à l’arrière de la voiture, le conducteur se tourne vers eux pour leur parler au lieu de regarder devant lui et là il renverse quelqu’un qui était là au beau milieu de la route en pleine nuit dans les bois, sauf que celui qui est blessé, c’est l’un des Jésuites (l’autre gars, on sait pas), il a le pied cassé. Arrivé au village, le médecin lui dit qu’il l’emmènera à l’hôpital mais seulement le lendemain et en attendant il lui file des comprimés pour qu’il n’ait pas mal, avant d’ajouter « c’est pour le mal de tête, il va souffrir quand même » ;

- l’enquête du brigadier et du curé ;

- quand les figurants se mettent à parler tous en même temps et que les doubleurs ont renoncé à doubler ;

- les scènes d’extase, avec les pèlerins de plus en plus nombreux ;

- quand un homme demande qu’un poudrier soit béni et qu’il explique, devant l’incompréhension des gens, que ce poudrier a servi à protéger une hostie pendant la guerre civile, le flash-back qui montre les prêtres fusillés par les républicains ;

- quand les jeunes filles sont contraintes de se rétracter ;

- quand les suites de l’enquête sont évoquées.

Je n’ai pas aimé :

- le doublage désastreux (j’espère qu’il y aura la VO sur le DVD) et le côté amateur du film.

J’ai aimé :

- dans ce film, Lambert Wilson est machiavélique, méphistophélique, despotique, autoritaire, tyrannique, dictatorial, le tout en costume trois-pièces avec son élégance et sa classe naturelles, c’est un vrai régal autant quand il est froid et vénéneux que quand il commence à sérieusement péter les plombs !! UN REGAL !!

- l’idée de nous présenter les personnes qui nous permettent de lire dans notre langue la littérature du monde entier ;

- le décor bunkerisé des sous-sols du château ;

- les pétages de plomb de Lamberto : le coup de menton salazarien pour que le sbire frappe le Grec, quand il sort le revolver, quand il dit que la femme qui s’est pendue peut bien rester comme ça parce qu’avec la température qu’il fait elle va se conserver, quand il met les traducteurs en sous-vêtements devant lui, quand il menace de tuer les traducteurs et braque le revolver sur le Grec en disant « Commençons par le pays qui nous rapporte le moins ! », quand le Grec demande s’il va les laisser mourir de faim et qu’il répond « Je vais me gêner ! », quand il brûle sous ses yeux et page par page le roman que la Danoise écrit en secret (sadique !), quand il est odieux avec son assistante… EN FAIT, il faut citer l’INTEGRALITE de la performance de Lambertooooo (même s’il aurait pu faire l’effort de chanter, quand même) !!!!

- la robe blanche d’Olga Kurylenko ;

- Frédéric Chau dans le rôle du traducteur chinois ;

- les traducteurs qui échangent des clichés les uns sur les autres (les Grecs qui n’ont rien fait depuis 3000 ans, etc…) ;

- Olga Kurylenko qui se faufile dans la chambre de Lamberto ;

- quand la traductrice portugaise croit que l’Espagnol a planqué un téléphone dans son plâtre et qu’elle le tape, il crie à peu près comme Pataud dans le « Robin des Bois » de Walt Disney quand le Shérif cherche les pièces dans son plâtre « Ah ouh, ah ouh, ah ouuuuh !!! » ;

- l’Espagnol qui bégaye, ça m’a fait rire parce que ça m’a fait penser à Antonio de la Torre qi bégaye dans « Que Dios nos perdone ». Ici, Eduardo Noriega méconnaissable, quelque part entre le clochard du coin et Javier Bardem, ce qui est exactement la même chose ;  

- le flash-back de la séquence du métro aérien avec le magasin de photocopies, l’Espagnol qui se casse la figure ce qui explique le plâtre (et la Portugaise le savait donc quand elle le tape elle sait qu’il ne planque rien), l’Anglais sur le skate en train de faire la course avec le métro, l’Allemande qui sort un rat de son sac à main pour semer la panique dans la rame !! j’ai adoré le coup du rat !!

- le film qui nous présente bien l’Italien au début comme pour nous faire croire qu’il va jouer un rôle important alors que pas du tout ;

- ce moment bizarre où Lamberto qui nous avait fait des démonstrations d’anglais, de russe, de danois se fait avoir par les traducteurs complices parce qu’il ne comprend pas deux mots d’espagnol très basiques, lol (et l’Italien qui ne comprend rien non plus).

Je n’ai pas aimé :

- j’aurais adoré découvrir qu’à la prison Lamberto se parle à lui-même dans un miroir, mais il parle réellement à quelqu’un ;

- le sort du libraire.

J’ai aimé :

- le soin apporté aux décors (la ville est tellement proprette qu’on se croirait dans un parc d’attraction jusqu’au moment où elle est bombardée) et les costumes (même si je trouve bizarre de voir Scarlett Johanson se balader en pantalon à cette époque dans un contexte autre que l’exercice d’une activité sportive, à moins que cela ait été différent là-bas, mais je pense que ce détail vestimentaire sert à souligner l’esprit libre de son caractère) ;

- le petit acteur qui fait Jojo est sympathique, ainsi que son copain Yorki ;

- le Capitaine K., cynique et désabusé, débraillé, sans doute le personnage le plus intéressant du film ;

- “Oh, on dirait un tableau de Picasso !” quand Jojo est blessé après s’être fait explosé une grenade dessus ;

- les pitreries du faux Hitler, et le moment où il porte une coiffe d’Indien ;

- quand les types de la Gestapo bien caricaturaux débarquent chez Jojo, sans doute la scène la plus réussie, quand ils disent “On a heilhitlerisé le gamin” et quand ils regardent presque la larme à l’oeil les dessins de Jojo où il imagine les supplices qu’il veut infliger à celui qu’il croit son rival ;

- Yorki avec l’obus ;

- quand le Capitaine K. sauve la vie de Jojo et que Jojo se retourne en ayant conscience que non seulement il lui a sauvé la vie mais que lui par contre va mourir.

Je n’ai pas aimé :

- j’ai listé pas mal de choses qui m’ont plu mais malgré tout je suis sortie très déçue, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, j’ai souris mais je n’ai pas ri ;

- la mort du lapin ;

- mais pourquoi Elsa est-elle aussi peu sympathique ?

- il y a une scène qui aurait dû me toucher, lorsque Jojo reconnait les chaussures de sa mère flottant au-dessus du sol, lève la tête et découvre qu’on l’a pendue à la potence de la ville, qu’il s’accroche à sa jambe, mais pour une raison mystérieuse cela m’a fait le même effet que lors de la mort de Simba dans “Le Roi Lion” : indifférence.

J’ai aimé :

- l’introduction animée ;

- les mimiques et les grimaces de Margot Robbie (il faut voir sa tête quand le croque-monsieur longtemps convoité lui échappe des mains), ses couettes qui sont mieux plus courtes, ses costumes ;

- ça va très très vite et j’ai dû louper pas mal de détails mais elle m’a fait rire quand on la voit attraper le sac à main d’une inconnue pour vomir dedans ;

- les commentaires en voix off façon “Deadpool”, parfois écrits sur l’écran (“Conne à la Frida Kahlo” pour désigner le personnage de Rosie Perez, fallait oser) ;

- la séquence qui tourne autour du croque-monsieur ;

- le fusil avec la crosse arlequin qui balance des paillettes en même temps que des balles ;

- la réflexion tout droit sortie des clichés du cinéma américain “vous savez qu’un flic ne réussit son enquête qu'une fois qu’il a été suspendu” ;

- la parodie de “Diamonds are a girl's best friend” ;

- l’appartement d’Harley avec la couverture arlequin sur le canapé, la hyène vivante et la marmotte en peluche à tutu qu’elle n’oublie pas d’emporter sous le bras quand elle doit évacuer ;

- les séquences de la Chasseresse avec la mafia ;

- le décor du parc d’attraction.

Je n’ai pas aimé :

- comme pour “Suicide Squad”, je regrette de ne pas la voir une fois ou deux avec sa combinaison rouge et noir avec la capuche mais on l’aperçoit très rapidement comme clin d’oeil ;

- la cruauté du sbire d’Ewan McGregor même si on ne voit rien des décollages de visage ;

- la trahison du type du restaurant coréen ;

- le masque de Black Mask qui ne sert absolument à rien, on dirait qu’il l’enfile quelques minutes juste pour montrer que c’est lui ;

- 30 secondes post-générique complétement sans intérêt ;

- par contre je serai curieuse de savoir ce que faisait Batman pendant ce temps, pendant que les Birds of Prey et leurs ennemis ravagent Gotham.

J’ai aimé :

- les différents genres à l’intérieur du film ;

- l’île et la maison ;

- les deux zozos Brax et J.D., excellents ;

- l’intrigue de Patrick et son père (film de guerre) et celle de Melanie qui croit pouvoir torturer pour de faux la fille qui la tourmentait à l’école (film d’horreur) ;

- quand les différentes intrigues se regroupent (le film de guerre qui empiète sur le film de cartel dans la villa) ;

- la fin qui fait le lien avec la série et le personnage de Tatoo (je ne l’ai jamais vue mais je me suis documentée avant de voir le film).

Je n’ai pas aimé :

- la scène d’introduction complétement illisible ;

- quand Gwen renonce à son voeu ;

- la mort de J.D. ;

- la fin un peu trop foutoire avec ses tentatives d’explications et de retournements ;

- le type pas net dans la salle que j’ai dû surveiller du coin de l’oeil.

J’ai aimé :

- l’introduction animée ;

- les beaux décors et les beaux paysages ;

- les animaux sont très réussis, j’ai beaucoup aimé le perroquet, l’autruche et l’ours blanc ;

- les costumes aussi ;

- le dépaysement ;

- la folie ambiante ;

- les séquences en bateau qui font penser à « POTC » (Robert Downey Junior est très bien et le rôle aurait aussi très bien convenu à Johnny Depp) ;

- le clin d’oeil au film « Le Parrain » ;

- Antonio Banderas en chef des pirates ;

- les casques qui sortent de la dragonne « Ah, il y a toute l’armée espagnole ! « , lol ;

- quand on nous dit que la femme de Dolittle, aventurière intrépide, est morte, j’ai cru qu’on allait la retrouver au milieu du film pour nous expliquer qu’elle a survécu parce qu’elle est très maline, ce qui aurait été très convenu (comme lorsque Aquaman retrouve sa mère), sauf que non, elle est vraiment morte.

Je n’ai pas aimé:

- Blenheim Palace pour représenter Buckingham Palace : admettons. Mais, dans ce cas, évitez les plans aériens qui montrent clairement que le palais est au milieu de nulle part en pleine forêt, lol. Je n’ai aucun problème avec des animaux qui parlent, mais ce genre de détails, si ;

- et de même, la Reine Victoria était un peu bizarre dans ce film (comme dans « The Greatest Showman »), ce n’est pas tant qu’elle passe le film au lit parce qu’elle a été empoisonnée, c’est à la fin quand elle est guérie, et qui est Lady Rose ?

- je n'ai pas reconnu Jim Broadbent, misère.

J’ai aimé :

- le sujet du film ;

- la ville de Salamanque (où j’aurais dû être le mois prochain, grrrr) ;

- l’affiche de corrida avec un certain Salazar (!) qu’on retrouvera un peu abîmée vers la fin du film ;

- la succession des événements évoqués (pont aérien, décisions prises à Salamanque, libération de l’Alcázar de Tolède…) ;

- ce n’est pas tous les jours qu’on voit un film avec Franco, son frère, son épouse, sa fille et les autres Généraux ;

- l’acteur qui joue le Général Millán-Astray : déchaîné, en plein show, lol, même s’il en fait des tonnes et que le vrai Millán-Astray n’était pas « à ce point » ;

- quand Millán-Astray, depuis sa voiture, encourage les légionnaires à chanter (c’est là que je me suis mis dans la tête que ça partait en comédie musicale dans le style de « Evita » que j’adore, du coup après j’ai été déçue que ce ne soit pas le cas même si on s'en doutait bien) ;

- quand l’une des 18 erreurs historiques (voir « je n’ai pas aimé ») m’a sautée aux yeux parce que j’adore repérer les détails, c’est celle de la moustache de Franco, parce que dans le film il a la moustache dans la scène au Maroc au moment du pont aérien alors qu’en vrai il l’avait rasée au moment de quitter les Canaries déguisé en civil pour ne pas être reconnu. Comme le dit l’article de la revue ABC qui liste ces erreurs, au moment du pont aérien elle était « en pleine reconstruction », looool (non mais c'est important les détails) ;

- quand Millán-Astray s’amuse à terroriser le jeune légionnaire avec le plateau des boissons et qu’ensuite avec Franco ils sont pliés de rire (je vois le gars tout tremblant dans leur dos qui se penche sur la carte, j’ai cru que c’était un espion ; habituée aux Borgia, je n’aurais pas été surprise qu’il se retrouve avec le compas planté dans la tête comme dans la saison 3), mais « Pepe » et « Paco » étaient pliés de rire, et plus tard « Pepe » s’amuse à terroriser un enfant, c’est-à-dire qu’il dit « Approche, ça va te plaire ! », soulève son cache-oeil et hurle « BOUUUUUUH !!! » ;

- quand Franco remplace le drapeau républicain par la bannière sang et or et que Millán-Astray demande aux légionnaires « Qui se souvient de la Marche Royale ? » et qu’il les fait encore chanter ;

- quand Unamuno dit que le chef du gouvernement (côté rouge) ferait bien « de démissionner ou même de se suicider pour le bien de l’Espagne » ;

- quand le phalangiste demande un autographe à Unamuno, surexcité comme un fan ;

- « Je le connais, Franquito le Coquin (!), je l’ai eu sous mes ordres, quand on lui dit de prendre une colline il s’y accroche et il ne lâche plus. » ;

- dans la scène de la libération de l'Alcázar de Tolède, quand les acteurs reprennent exactement là où les images filmées d'archives s'arrêtent ;

- la réunion où ils décident de confier à Franco le commandement « mientras dure la guerra », c’est-à-dire « pour la durée de la guerre » et qu’ensuite cette mention disparaît mystérieusement du document ;

- quand Franco regarde la fresque du Cid dans la cathédrale ;

- quand Unamuno fait son coup d’éclat et que Carmen Polo lui sauve la vie quand les phalangistes veulent le lyncher quand ils commencent à chanter le Cara al sol (même si en vrai l'épouse de Franco l’a ramené chez lui à pied et pas en voiture).

Je n’ai pas aimé :

- le titre français à la noix : on voit un type qui tient une lettre sur l’affiche ? Ben tiens, on va appeler ça « Lettre à... » !! Le titre original, « Mientras dure la guerra » a une importance, il suffisait de l’appeler « Pour la durée de la guerre » ;  

- la revue ABC a relevé 18 erreurs historiques, ce qui fait quand même beaucoup, certaines peut-être délibérées pour « atténuer » l’engagement premier de Unamuno auprès des nationaux (on nous dit par exemple qu’il leur a envoyé de l’argent mais beaucoup moins que ce qu’il a donné en vrai), ou le fait de vouloir à tout prix opposer de façon manichéenne la plume et l’épée, à savoir qu’Unamuno étant l’intellectuel, on va lui opposer un Millán-Astray présenté comme ignorant, ce qu’il n’était pas ;

- dans un film américain, la scène du pont aérien aurait été accompagnée d’une musique triomphale, du coup là elle manque de souffle (ce qui est aussi fait exprès) ;

- je regrette qu’on ne voit pas les combats ayant conduit à la libération de l’Alcázar de Tolède, la scène avec les images filmées d’archives est très bien mais elle semble arrivée subitement, comme s’il manquait quelques choses (les combats, donc).

J’ai aimé :

- les paysages somptueux, le visuel éblouissant, la scène des grottes de glace, la scène des aurores boréales, la scène des rapides, les cascades, la forêt ;

- j’étais contente de retrouver Harrison Ford (hors de son retour dans « Star Wars ») ;

- l’ambiance ruée vers l’or mais au Klondike, comme dans la mini-série du même nom que j’ai adorée (et pas seulement parce qu’il y avait Richard Madden) ;

- l’idée géniale de montrer l’Instinct que Buck retrouve peu à peu en le faisant apparaître sous la forme d’un loup qui l’observe ;

- je n’avais pas reconnu Dan Stevens, mais il était très bien en touriste insupportable et inconscient avec ses amis écervelés (les caisses de Moët et Chandon sur le traîneau!) ;

- ce qui m’a fait rire, c’est qu’à la fin, quand Dan Stevens vient pour se venger on dirait Gaston à la fin de « La Belle et la Bête », comme si c’était le rôle qu’il aurait voulu jouer à l’époque !

Je n’ai pas aimé :

- je ne vois pas, c’est vraiment un excellent divertissement. On pourrait éventuellement dire qu’on voit que Buck est en CGI mais je suis loin d’être la mieux placée pour faire ce genre de remarque.